INSTITUTEURS 14/18

A la une !


5 instituteurs de Nogent (Haute-Marne) morts au champ d'honneur

Repérés sur le site de Histoire de Nos Familles 5 instituteurs de la Haute Marne Morts pour la France

 

Mor Abel Sous lieutenant tué à Plaines (Alsace) le 14 août 1914.

Marcout Marcel tué à Carency le 9 mai 1915.

Aubert Louis, caporal, tué à Notre-Dame de Lorette le 16 juin 1915.

Richard Maurice sergent tué à Mussy-sur-Seine le 20 octobre 1917.

François Sérieix  sergent mort à Cuperly Mont Frenet dans la Marne des suites de ses blessures le 15 juillet 1916.

 

A lire => ICI

 


05/11/2021
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Rechercher le dossier d'un instituteur ou d'une institutrice (1800-1940)

Vous qui avez un ancêtre instituteur ou institutrice Les Archives Départementales de l'Isère vous propose un tuto pour rechercher le dossier de votre aïeul(e).

Le classement des archives étant le même d'un département à l'autre il devrait être aisé de le suivre à la lettre.

 

archives 38

 


18/06/2021
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Charles Péguy

Charles Péguy

1873-1914

 

Un beau portrait de Charles Péguy, écrivain, poète, essayiste et officier de réserve sur :

 

http://www.pellerine-orleans.fr/2019/11/p-comme-charles-peguy/

 

 

 


21/11/2019
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Emilienne MOREAU ; une institutrice engagée !

Emilienne MOREAU-EVRARD

dite Emilienne "la Blonde" ou "Jeanne Poirier"

1888-1971

 

Une fois n'est pas coutume: je vous propose le parcours d'une institutrice , femme d'exception à plusieurs titres, enseignante et militante engagée, héroine de la première guerre mondiale, résistante et Compagnon de la Libération.

 

Pour en savoir plus :

 

Archives Départementales du Pas de Calais

Wikipédia

Page Facebook

Ordre de la Libération

 

 

 

 


13/11/2019
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Avant propos

Une classe en 1914

 

En août 1914 ce ne sont pas moins de 34 480 instituteurs qui ont été mobilisés et pas loin de 35000 classes qui allaient se retrouver sans maître à la rentrée de 1914. Comme on le verra, ultérieurement l'administration dut palier à ces absences rapidement  car il n'était pas question que des élèves ne restent sans instituteurs.

 

Les instituteurs de 14-18 payèrent un lourd tribu à la défense de la patrie : 

 

Les chiffres divergent : le ministère reconnait 7407 morts et 9604 blessés ; d'autres sources font état de 8500 morts. 

 

Si on retient l'estimation la plus  basse, on obtient déjà, 21,5 % de morts, moyenne supérieure de trois points et demi à la moyenne nationale de 18 %, et qui fait des instituteurs un des corps de métier les plus touchés par la guerre ! De par  leur niveau d'instruction et de leur fonction,; de par leur rapport à la hiérarchie ils sont prédisposés à occuper  naturellement les grades de sous officiers et d'officiers; ce qui peut expliquer en partie ce lourd tribu car plus exposés. 

 

Des plus célèbres comme Louis Pergaud(1) ou Célestin Freinet aux plus anonymes, , les instituteurs de 14-18 ont contribué comme tant d'autres de leurs camarades à la victoire finale mais si ces derniers  n’ont pas voulu la guerre, ils l’ont faite et subie sans état d’âme associant à leur devoir – la défense de leur pays - l’idée de lutte pour la Liberté et le Droit. 

.

Ceux, qui ont pendant des années, formaté les esprits de leurs élèves  à la revanche de 1870,  ceux que Charles Peguy avaient surnommés "les hussards noirs de la République"  ont combattu sur tous les fronts.

  

Comment ne pas évoquer également l'histoire de Théophile MAUPAS instituteur de la Manche fusillé pour l'exemple avec deux autres de ses camarades à Suippes le 17 mars 1915.

 

Qui sait encore que Jules-André PEUGEOT le premier soldat français tué le 2 août 1914 étaittout jeune instituteur lorsqu'il fut appelé sous les drapeaux ?

 

Nous verrons également qu'à l'arrière, les  instituteurs commes les institutrices de 1914 ont contribué à l'effort de guerre en maintenant des liens avec ceux partis au combat ou en soutenant le  moral  et la ferveur patriotique  des élèves et des familles.

 

Après guerre, beaucoup d'entre eux furent encouragés par leur hiérachie à rédiger leurs mémoires ou chroniques . D'autres encore se mobilisèrent et se regroupèrent pour rendre hommage à leurs collègues disparus en oeuvrant à la réalisation de "livres  d'or" ou à l'érection de monuments commémoratifs spécifiques à leur corportation.

 

Les carnets de guerre de poilus sont courants, Ceux des instituteurs-soldats apportent une autre dimension sur cette guerre car ils sont rédigés par des hommes qui maîtrisent l'écriture et la syntaxe. 

 

Pour ceux qui en sont revenus, la guerre aura eu sans nul doute des conséquences sur leur pédagogie, et a probablement structuré le monde professionnel et syndical enseignant. Le pacifisme qui résultera de leur engagement perdurera jusqu'en 1939 voire au delà.

 

Tout au long de ce challenge je vous proposerai donc durant ce challenge bien évidemment des portraits,des tranches de vie d'hommes engagés pétris d'humanité et de dévouement. Fort de mon expérience vous trouverez également  une méthodologie et des sources pour aller plus loin dans vos recherches car toutes ces ressources  ont l'avantage d'être transférables même si votre aieul n'était pas instituteur.

 

Je vous offre donc le fruit de mes recherches . Alors désolé pour les anciens qui m'ont suivi l'an dernier car il y aura des redites.Même si les articles ont été remaniés,  il faudra attendre la lettre H pour avoir du sang neuf à se mettre sous la dent. Pour les autres ce sera une découverte.

 

Bienvenue donc dans le monde des "Instituteurs en Guerre" !

 

 

 

(1) Louis Pegaud : instituteur et écrivain ; auteur de "La guerre des boutons"

 

(2) Célestin Freinet : instituteur et pédagogue français ; il développe avec l'aide de sa femme Élise Freinet, et en collaboration avec un réseau d'instituteurs, toute une série de techniques pédagogiques basée sur l'expression libre des enfants : texte libre, dessin libre, correspondance interscolaire, imprimerie et journal scolaire, enquêtes, réunion de coopérative, etc. Militant engagé, politiquement et syndicalement, en une époque marquée par de forts conflits idéologiques, il conçoit l’éducation comme un moyen de progrès et d’émancipation politique et civique.

 

source : "les écoles dans la guerre" ; ouvrage collectif dirigé par Jean-François CONDETTE aux Presses Universitaires du Septentrion.

 

 

 


08/11/2019
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